La piste d’Elan
Règle 184

1. La longueur minimum de la piste d’élan, mesurée de la ligne d’appel appropriée sera de 40m et ,lorsque les conditions le permettent, de 45m. Elle devra avoir une largeur de (1,22m ± 0,01m) et être délimitée par des lignes blanches de 5cm de large.

Note: Pour toutes les pistes construites avant le 1er janvier 2004 la piste d’élan pourra avoir une largeur maximum de 1,25m.

2. La déclivité maximale latérale permise pour la piste ne dépassera pas 1/100 et, dans les 40 derniers mètres de la piste d’élan, la déclivité descendante globale maximale dans le sens de la course ne dépassera pas 1/1000.

La Planche d’Appel

3. L’appel se fera à partir d’une planche de niveau avec la piste et avec la surface de la zone de réception. Le bord de la planche le plus proche de la zone de réception s’appellera la ligne d’appel. Immédiatement au-delà de la ligne d’appel, on placera une planche couverte de plasticine afin d’aider les juges.

4. Construction : La planche d’appel sera rectangulaire, faite de bois ou de tout autre matériau rigide approprié, sur lequel les pointes des chaussures de l’athlète ne glisseront pas mais s’agripperont, et qui mesurera 1,22m (± 0,01m) de long, 200mm (±2mm) de large et 100mm d’épaisseur au maximum. Elle sera blanche.

Saut en Longueur
Règle 185

3. La distance entre la ligne d’appel et l’extrémité la plus éloignée de la zone de réception sera d’au moins 10m.

4. La ligne d’appel sera placée entre 1 et 3m de l’extrémité la plus proche de la zone de réception.

5. Entre la planche d’appel et la zone de réception il y aura, pour les phases de l’enjambée et du saut, une zone d’appel d’une largeur de 1,22m ± 0,01m permettant de courir d’une manière ferme et uniforme.

Note: Pour toutes les pistes construites avant le 1er janvier 2004, la zone d’appel pourra avoir une largeur maximum d’1,25m.

Planche de Plasticine
Règle 184

5. Planche de Plasticine : Elle consistera en une planche rigide d’une largeur de 100mm (±2mm) et d’une longueur de 1,22m (± 0,01m), faite de bois ou de tout autre matériau approprié et sera peinte d’une couleur contrastée par rapport à celle de la planche d’appel. Quand cela sera possible la plasticine devrait être d’une troisième couleur contrastée. La planche sera placée dans une niche ou un renfoncement incorporé à la piste d’élan du côté de la planche d’appel le plus proche de la zone de réception. La surface de la planche s’élèvera à une hauteur de 7mm (± 1mm) depuis le niveau de la planche d’appel. Les bords de la planche seront soit en pente à un angle de 45°, avec le côté le plus proche de la piste d’élan recouvert sur toute sa longueur d’une couche de plasticine de 1mm d’épaisseur, soit découpés de façon qu’une fois rempli de plasticine, le renfoncement soit en pente à un angle de 45°.

La partie supérieure de la planche de plasticine sera également recouverte d’une couche de plasticine sur les 10 premiers millimètres environ et sur toute sa longueur.

Lorsque ce dispositif est installé, il doit être suffisamment rigide pour supporter la pleine puissance du pied de l’athlète.

La surface de la planche au-dessous de la plasticine doit être composée d’un matériau sur lequel les pointes d’une chaussure d’athlète peuvent s’agripper et non déraper.

La couche de plasticine pourra être aplanie à l’aide d’un rouleau ou d’un grattoir approprié afin d’effacer les empreintes faites par les pieds des athlètes.

Note : On aura avantage à disposer de planches de réserve afin de ne pas faire attendre les athlètes pendant qu’on effacera les empreintes.

La Zone de Réception

6. La zone de réception aura une largeur minimale de 2,75m et maximale de 3m. La piste d’élan devra, si possible, être placée de manière telle que son axe prolonge celui de la zone de réception.

Note: Lorsque l’axe de la piste d’élan n’est pas aligné avec celui de la zone de réception, cette dernière sera aménagée par la pose d’une bande, ou si nécessaire de deux, déterminant une zone de réception conforme à ce qui précède. (voir schéma).

7. La zone de réception sera remplie de sable fin humide, dont la surface sera au même niveau que la planche d’appel.

Lors de la construction de nouvelles installations où la participation d’athlètes déficients visuels est envisagée, au moins une zone de réception devra être construite avec une largeur augmentée (3,50m au lieu de 3,00m maximum comme autorisé dans les Règles de l’IAAF) selon la recommandation de l’IPC (International Paralympic Committee = Comité International  paralympique).

Nb : vous pouvez agrandir les images ci-dessous en cliquant

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Marques
Règle 180

3. (a) Pour tous les concours utilisant une piste d’élan, les marques seront placées le long de la piste. Un athlète peut utiliser un ou deux repères (fournis par le Comité Organisateur, ou approuvés par lui) afin de l’aider dans sa course d’élan et son appel. Si de telles marques ne sont pas fournies, il peut utiliser des morceaux de ruban adhésif, mais ni craie ou substance similaire, ni rien d’autre qui laisse des marques indélébiles.

La Compétition
Echauffement sur le Terrain de la Compétition

1. Sur le terrain de la compétition et avant le début de celle-ci, chaque athlète peut avoir des essais d’échauffement.

2. Lorsqu’une compétition a commencé, les athlètes ne sont pas autorisés à utiliser, à des fins d’entraînement, selon le cas, la zone d’élan ou d’appel.

Essais
Règle 185

1. Un athlète fait une faute s’il :

(a) touche le sol, en prenant son appel, au-delà de la ligne d’appel avec une partie quelconque de son corps, soit en poursuivant sa course d’élan sans sauter, soit en effectuant un saut;

ou

(b) prend son appel de part ou d’autre des extrémités latérales de la planche d’appel, que ce soit en avant ou en arrière de la ligne d’appel prolongée; ou

(c) effectue un saut en culbute quelle qu’en soit la nature, pendant la course d’élan ou le saut lui-même ; ou

(d) après avoir pris son appel, mais avant son premier contact avec la zone de réception, il touche la piste d’élan ou le sol à l’extérieur de la piste d’élan ou à l’extérieur de la zone de réception ;

ou

(e) en retombant il touche le sol en dehors de la zone de réception plus près de la ligne d’appel que la marque la plus proche faite dans le sable;

ou

(f) lorsqu’il quitte la zone de réception, son premier contact du pied avec le sol à l’extérieur de celle-ci est plus près de la ligne d’appel que la marque la plus proche faite dans le sable en retombant y compris une éventuelle marque laissée à l’intérieur de la zone de réception suite à une perte d’équilibre en retombant et qui serait plus proche de la ligne d’appel par rapport à la marque initiale.

Note (i): Ce n’est pas une faute si l’athlète court à n’importe quel endroit à l’extérieur des lignes blanches qui délimitent la piste d’élan.

Note (ii): Ce n’est pas une faute aux termes de la règle 185.1(b), si une partie de la chaussure ou du pied de l’athlète touche le sol en-dehors des extrémités latérales de la planche d’appel mais avant la ligne d’appel.

Note (iii): Ce n’est pas une faute si, en retombant, l’athlète touche, d’une partie quelconque de son corps, le sol en dehors de la zone de réception, à moins que ce contact n’enfreigne les stipulations de la règle 185.1(d) ou (e).

Note (iv): Ce n’est pas une faute si l’athlète remarche dans la zone de réception après l’avoir correctement quittée.

Note (v) : A l’exception du cas évoqué à la règle 185.1(b), si un athlète prend son appel avant d’atteindre la planche d’appel, ce seul fait ne sera pas considéré comme un essai manqué.

2. Lorsqu’il quitte la zone de réception, le premier contact du pied de l’athlète avec la lice ou avec le sol à l’extérieur de celle-ci devra être plus éloigné de la ligne d’appel que la marque la plus proche faite dans le sable (voir règle 185.1(f)).

Note : C’est ce premier contact qui constitue la sortie de l’athlète de la zone de réception.

Achèvement des essais
Règle 180

6. Le Juge ne lèvera pas un drapeau blanc pour indiquer si un essai est valable avant que cet essai ne soit achevé.

On déterminera qu’un essai valable a été accompli de la manière suivante :

(b) pour les sauts horizontaux, dès lors que l’athlète quitte la zone de réception conformément à la règle 185.1 ;

Délais Autorisés

16 Note (i): L’athlète devrait être en mesure de voir une horloge indiquant le temps restant autorisé pour un essai. De plus, un officiel, devra lever un drapeau jaune et le maintiendra levé, ou fera tout autre signal, lorsqu’il ne restera plus que 15 secondes de temps autorisé.

Les temps ci-après ne devraient, normalement, pas être dépassés:

– 1 minute pour le Saut en Longueur

– dans le cas d’essais consécutifs effectués par le même athlète, le temps accordé sera de 2 minutes.

Si le temps accordé se termine après que l’athlète a commencé son essai, cet essai ne devra pas être refusé.

Mesurages
Règle 184

8. Le mesurage de chaque saut sera effectué immédiatement après l’essai. Tous les sauts seront mesurés à partir de la marque la plus proche faite dans la zone de réception par une partie quelconque du corps jusqu’à la ligne d’appel ou son prolongement (voir règle 185.1(f)). Les mesurages seront faits perpendiculairement à la ligne d’appel ou son prolongement.

9. Pour tous les concours de sauts horizontaux, les distances seront toujours enregistrées au centimètre inférieur le plus proche si la distance mesurée n’est pas un centimètre entier.

Règle 148

Pour les courses et les concours des compétitions organisées selon la règle 1.1(a), (b), (c) et (f), tous les mesurages se feront à l’aide d’un ruban en acier ou d’une barre certifié(e) et calibré(e) ou avec un appareil scientifique de mesurage. Le ruban en acier ou l’appareil scientifique de mesurage devront avoir été certifiés par l’IAAF et la précision de l’appareil de mesurage utilisé, avoir été certifiée

par un organisme approprié agréé par l’office national de contrôle des mesures afin que tous les mesurages puissent être rapportés aux standards nationaux et internationaux de mesurage.

Lors des compétitions autres que celles organisées selon la Règle 1.1(a), (b), (c) et (f), des rubans en fibre de verre pourront également être utilisés.

Note : Pour l’acceptation des Records, voir règle 260.26(a).

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Mesurage des Sauts (Saut en Longueur et Triple Saut)

Il est indispensable de mesurer tous les sauts, quelle que soit la distance atteinte, dès lors qu’aucune irrégularité n’a été commise – entre autres raisons parce que d’autres sauts pourraient s’avérer être essentiels pour la comptabilisation des sauts.

Excepté en cas d’application de la règle 146.5), en temps normal, il ne faut pas mesurer un saut entaché d’irrégularité. Les Juges devront user de prudence lorsqu’ils décideront d’appliquer une méthode alternative, et cela normalement uniquement dans des cas particuliers.

A moins que les mesures de distance ne soient effectuées par vidéo, pour tout essai valable, on place une fiche métallique en position verticale à l’endroit de l’empreinte faite par le concurrent dans la zone de réception, le plus près de la ligne d’appel. La boucle du ruban métallique gradué est passée dans cette fiche de telle sorte que le « zéro » se situe sur la fiche. Le ruban métallique est tendu bien horizontalement en faisant attention qu’il ne repose pas sur une quelconque élévation du sol. La lecture se fait à l’aplomb de la ligne d’appel.

La règle de mesurage des sauts (Règles 184.8 et 184.9) est la suivante :

Tous les sauts seront mesurés à partir de la marque la plus proche faite dans la zone de réception par une partie quelconque du corps ou des membres jusqu’à la ligne d’appel (= bord de la planche d’appel la plus proche de la zone de réception) et perpendiculairement à cette ligne. Si la distance mesurée n’est pas un centimètre entier, elles seront enregistrées au 0,01m inférieur le plus proche

(voir le schéma).

Pour déterminer l’empreinte la plus proche faite dans la zone de réception, les juges doivent prendre en compte également toute marque faite par une partie quelconque du corps ou des membres et toute marque faite par quelque élément que ce soit en relation avec le corps au moment où il a imprimé la marque.

Plusieurs cas peuvent se produire, pour lesquels les Règles prévoient une solution :

1. Le sauteur A : Ce sauteur a pris son appel sur la planche d’appel.

En application des règles rappelées ci-dessus, le saut est mesuré comme indiqué sur le schéma.

Le sauteur AA : Ce sauteur a pris son appel sur la planche d’appel. La ligne d’appel est prolongée et le mesurage est effectué perpendiculairement à cette ligne prolongée.

Le sauteur AAA : Ce sauteur a pris son appel sur la planche d’appel mais ce faisant, il a touché le sol au-delà de la ligne d’appel. Son essai est manqué et par conséquent ne sera pas mesuré (à moins que l’athlète n’ait fait une réclamation immédiate).

2. Le sauteur B : Ce sauteur a pris son appel au point B, avant d’atteindre la planche d’appel. Son essai est considéré comme « réussi ». Il est mesuré jusqu’à la ligne d’appel et non pas jusqu’au point B.

3. Le sauteur C : Ce sauteur a pris son appel après la ligne d’appel, son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré. Dans un cas aussi évident, si l’athlète proteste verbalement et immédiatement, sa réclamation doit être traitée immédiatement par le juge-arbitre et refusée, afin de n’effectuer aucun mesurage.

4. Le sauteur D : Ce sauteur a pris son appel à côté de la ligne d’appel, son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré.

5.Le sauteur DD

Ce sauteur a pris son appel sur le bord latéral de la ligne d’appel, mais une partie de sa chaussure touche la planche. Il n’y a pas contact au-delà de la ligne d’appel. La ligne d’appel est prolongée et le mesurage est effectué perpendiculairement à cette ligne prolongée.

5. Le sauteur E : Lors de la réception, sa main gauche touche le sol hors de la zone de réception en E1 plus près de la ligne d’appel que la marque laissée dans la zone de réception. Son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré.

6. Le sauteur F : Lors de la réception, sa main droite touche le sol hors de la zone de réception en F1 plus loin de la ligne d’appel que la marque faite dans la zone de réception. Son saut est réussi. On prolonge la ligne d’appel et l’on mesure perpendiculairement à cette ligne prolongée.

7. Le sauteur X : Après la réception, son premier contact avec le bord de la zone de réception ou le sol à l’extérieur est plus près de la ligne d’appel que la marque laissée sur le sable. Son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré.

Juge préposé aux Mesures (Scientifiques)
Règle 137

Un ou plusieurs Juges préposés aux mesures sera désigné lorsque des mesures de distances seront effectuées électroniquement ou par vidéo ou à l’aide d’un autre appareil de mesurage scientifique.

Avant le début de la réunion, il prendra contact avec le personnel technique concerné et se familiarisera avec le matériel.

Avant chaque épreuve, il supervisera le positionnement des appareils de mesure, prenant en compte les contraintes techniques indiquées par le personnel technique.

Pour s’assurer que l’équipement fonctionne correctement, il devra, avant et après chaque épreuve, faire une série de mesurages, conjointement avec les juges et sous la supervision du Juge-Arbitre (et, si possible de l’ITO désigné pour la compétition), et il confirmera que les résultats obtenus sont les mêmes que ceux mesurés avec un ruban en acier calibré et certifié. Un formulaire certifiant la conformité sera produit et signé par toutes les personnes impliquées dans le contrôle et il sera annexé à la feuille de résultats.

Il devra conserver la charge générale de l’opération pendant la compétition. Il rendra compte au Juge-Arbitre du Concours afin de confirmer que l’équipement est au point.

Vitesse du Vent
Règle 184

10. La vitesse du vent doit être mesurée pendant une période de 5 secondes à partir du moment où le sauteur passe devant une marque placée le long de la piste d’élan, pour le saut en longueur à 40m de la ligne d’appel et pour le triple saut à 35 m. Si un athlète entame sa course d’élan à moins de 40m ou 35m selon le cas, la vitesse du vent sera mesurée à partir du moment où il commence sa course d’élan.

11. L’anémomètre sera placé à 20 mètres de la ligne d’appel. Il sera à 1,22m de hauteur et au maximum à 2 mètres de la piste d’élan.

12. L’anémomètre sera tel que décrit aux règles 163.8 et 163.9., son fonctionnement tel que décrit aux règles 163.11 et 163.12 et sa lecture telle que décrite à la règle 163.13.

Règle 163

8. Tous les anémomètres devront avoir été certifiés par l’IAAF et leur exactitude avoir été certifiée par un organisme approprié agréé par l’office national de contrôle des mesures afin que toutes les mesures prises puissent être rapportés aux standards nationaux et internationaux de mesurage.

13. L’anémomètre sera lu en mètres par seconde, arrondi au dixième de mètre par seconde supérieur, sauf si la seconde décimale est un zéro, dans la direction positive. (C’est ainsi qu’on lira 2,03 mètres par seconde et qu’il sera noté +2,1; une lecture de -2,03 par seconde sera notée -2,0). Les anémomètres, qui donnent des lectures digitales exprimées en dixième de mètre par seconde, devront être fabriqués de façon à être conformes à cette règle.

Préposé à l’Anémomètre
Règle 136

Le préposé à l’anémomètre doit s’assurer que l’anémomètre est placé conformément aux dispositions de la règle 184.11 (Concours). Pour les épreuves concernées, il doit déterminer la vitesse du vent mesurée dans la direction de la course. Il enregistrera les résultats obtenus, les signera et les communiquera au Secrétaire de Compétition.

Compétition de Qualification (Tour Préliminaire)
Règle 180

7. Un tour préliminaire aura lieu dans les concours où le nombre d’athlètes est trop élevé pour que la compétition se déroule de façon satisfaisante en un seul tour (finale). Quand un tour préliminaire est organisé, tous les athlètes doivent y participer pour se qualifier. Les performances réalisées en tours préliminaires ne seront pas prises en compte pour la finale.

8. Les athlètes seront normalement répartis en deux ou plusieurs groupes au hasard, mais, lorsque cela sera possible, de manière que les représentants de chaque nation ou équipe soient placés dans des groupes différents. A moins que les installations ne permettent aux groupes de concourir en même temps et dans les mêmes conditions, chaque groupe devra commencer son échauffement dès que le groupe

10. Les conditions de qualification, la performance de qualification et le nombre d’athlètes dans la finale, seront décidés par le(s) Délégué(s) Technique(s). Si l’on n’a pas nommé de Délégué(s) Technique(s), les conditions seront fixées par le Comité d’Organisation. Pour des réunions organisées selon la règle 1.1(a), (b) (c) et (f), il devrait y avoir au moins 12 athlètes participant à la finale.

11. Dans un concours de qualification, à l’exception du saut en hauteur et du saut à la perche, chaque athlète aura droit à trois essais. Une fois qu’un athlète aura réussi la performance de qualification, il ne continuera pas le concours de qualification.

13. Si aucun athlète ne réussit la performance de qualification fixée, ou si le nombre d’athlètes la réussissant est inférieur à celui déterminé, le nombre des finalistes sera augmenté en ajoutant des athlètes selon leurs performances dans la compétition de qualification. En ce qui concerne la dernière place qualificative, si deux athlètes ou plus ont les mêmes meilleures performances dans les résultats généraux de la compétition, la règle 180.19 ou la règle 181.8, selon le cas, s’appliquera. S’il est ainsi déterminé qu’il y a des ex aequo, les athlètes ex aequo seront qualifiés pour la finale.

Résultat
Règle 180

20. Chaque athlète sera crédité du meilleur de tous ses essais, y compris ceux réussis lors du départage d’un ex aequo pour la première place.

Ex æquo
règle 180

19. Excepté aux sauts en hauteur et à la perche, la deuxième meilleure performance effectuée par les athlètes ayant les mêmes meilleures performances résoudra l’ex æquo le cas échéant.

Ensuite, si c’est nécessaire, la meilleure troisième performance, et ainsi de suite. Si les athlètes sont à encore égalité après application de la règle 180.19, le résultat sera un ex æquo. Excepté aux sauts verticaux, dans le cas d’un ex aequo pour n’importe quelle place, y compris la première place, les ex aequo ne seront pas tranchés.

Il convient de noter qu’à compter du 1er novembre 2009 il n’y a plus de saut de barrage pour la première place si l’ex aequo persiste après l’application dans son intégralité de la méthode de décompte utilisée pour le saut de barrage.

Records
Règle 260

26. Pour les records du monde d’épreuves de concours:

(a) Les performances dans les concours doivent être mesurés par trois Juges de Concours utilisant un ruban en acier ou une barre calibré(e) et certifié(e) ou un appareil scientifique de mesurage approuvé dont la précision aura été confirmée par un Juge qualifié préposé aux mesures.

(c) Les records du monde peuvent être enregistrés plusieurs fois dans une compétition à condition que chaque record ainsi reconnu soit égal ou supérieur, à ce moment à la meilleure performance précédente.

Réclamations
Règle 146

5. Dans un concours, si un athlète proteste verbalement et immédiatement à propos d’un essai jugé comme faute, le Juge-Arbitre de l’épreuve peut, à sa discrétion, ordonner que l’essai soit mesuré et le résultat enregistré, afin de sauvegarder les droits de tous ceux qui sont concernés.

Le Jury

Que ce soit au saut en longueur ou au triple saut, le Jury doit se placer de manière discrète de façon à ne pas gêner ni les concurrents, ni les spectateurs.

– Le Chef-Juge doit surveiller l’ensemble du concours et vérifier les mesurages.

– Un juge (1) vérifiant si l’appel a été pris correctement et mesurant le saut. Dans un grand nombre de Compétitions Nationales ce rôle est tenu par le Chef-Juge de l’épreuve. Il doit être muni de drapeaux pour indiquer si le saut est réussi (drapeau blanc) ou si le saut est manqué (drapeau rouge).

– Lorsque le saut a été mesuré, il est recommandé que le Juge se place devant la planche d’appel, avec le drapeau rouge, pendant la durée de la remise en état de la zone de réception et le cas échéant, le remplacement de la planche de plasticine. Un cône peut aussi être utilisé.

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Un juge (2) à la chute déterminera, dans la zone de réception, la position de l’empreinte la plus proche de la ligne d’appel, il plantera la fiche dans le sable et, en cas d’utilisation d’un ruban, il tiendra le ruban en acier calibré au point « 0 ».

Dans le cas de l’utilisation d’un système optique de mesure sur le site, il faut 2 juges à la chute, l’un pour planter la fiche dans le sable, l’autre pour lire le résultat sur l’appareil de visée.

Lorsqu’on a recours au mesurage par un système vidéo, normalement la présence d’un juge sur le site n’est pas nécessaire à cette fin.

– Un secrétaire de jury (3) tenant la feuille de résultats et appelant les concurrents.

– Un juge (4) chargé du tableau d’affichage des résultats (essais – n° dossard – résultat).

– Un juge (5) préposé à l’anémomètre qui doit officier à 20m de la planche d’appel (voir note plus bas).

– Un (ou plusieurs) juges ou aides (6) chargé d’aplanir la zone de réception après chaque essai.

– Un juge (ou un aide) (7) chargé du renouvellement de la plasticine.

– Un juge (8) chargé de l’horloge indiquant aux concurrents du temps dont ils disposent pour effectuer leur essai.

– Un juge (9) responsable des athlètes.

Note (i). – Il s’agit de la composition traditionnelle d’un jury. Dans les grandes compétitions, où l’on dispose de Mesurage Electronique de la Distance ou EDM (= acronyme de ‘Electronic Distance Measurement’), de données informatiques et de tableaux d’affichage électroniques, il faut sans aucun doute du personnel spécialisé. Autrement dit – dans ce cas, la situation dans un concours est suivie à la fois par le Secrétaire et par le système informatique.

Note (ii). – Il est rappelé qu’il faut prévoir un emplacement pour une manche à air qui indiquera la direction et la force du vent.

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