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Les Championnats du monde d'athlétisme 2009 à Berlin ont été l'occasion pour une équipe de chercheurs allemands de réaliser une analyse biomécanique poussée du concours des finales du saut en longueur qui s'est déroulée le 23 août. L'équipe du projet de recherche scientifique de la Fédération allemande d'athlétisme, en collaboration avec plusieurs instituts (IAT Leipzig, OSP Berlin, OSP Hessen, OSP Rheinland, Université Martin Luther Halle-Wittenberg), a collecté de nombreuses données sur les sauts des 8 finalistes.Vitesse d'élan, longueur des dernières foulées, angle et vitesse de décollage, position des segments corporels, distance d'atterrissage... Au total, plus d'une vingtaine de paramètres ont été mesurés pour chaque saut grâce à des caméras haute vitesse et des systèmes d'analyse du mouvement

Cette étude fournit des données précieuses pour mieux comprendre les facteurs de performance au saut en longueur de haut niveau. Elle montre qu'il n'y a pas un seul profil de sauteurs mais que l'optimisation de certains paramètres clés peut mener à la performance, avec des combinaisons différentes selon les athlètes.

Les entraîneurs pourront s'inspirer de ces analyses pour individualiser encore plus la préparation de leurs athlètes, en travaillant sur leurs points forts tout en compensant leurs points faibles. La course d'élan, la position à l'appel et le gain de vitesse verticale au décollage apparaissent comme des éléments déterminants sur lesquels il faut se concentrer.

Nul doute que ce type d'analyse biomécanique très poussée, rendue possible par les progrès technologiques, va se généraliser à l'avenir pour aider athlètes et entraîneurs dans leur quête de la performance absolue ! Les Jeux Olympiques de Paris 2024 nous réservent sûrement de nouvelles avancées passionnantes dans ce domaine.